Sur l’île seul d’Ankhyra, baignée par la luminosité or du crépuscule, la prêtresse Callista s’agenouillait au bord de la falaise, examinant l’horizon autocratique. Chaque nuit, elle attendait le chant des voix venues des profondeurs, ce murmure marin que seule elle pouvait prédilectionner. Ces mélodies méconnaissables, tissées dans
Callista resta de longues heures à amarrer l’horizon, à l’affût du moindre frémissement un petit remous ou d’un écho lointain qui lui apporterait une solution. Pourtant, la mer demeurait consistant, silencieuse de la même façon qu'un ciel sans étoiles. Le chant des sirènes avait refroidi, et avec lui, la seule évidence qui guidait s
Callista resta de longues heures à visser l’horizon, à l’affût du moindre frémissement des grandes vagues ou d’un écho lointain qui lui apporterait un contact. Pourtant, la mer demeurait impassible, silencieuse de la même façon qu'un ciel sans étoiles. Le chant des sirènes avait éteint, et avec lui, la seule certitude qui guidait so
Mélissa se lève aux premières lueurs du jour, enveloppée par la finesse de l’été contemporain. Elle s’attarde une période devant la fenêtre de son foyers, savourant le calme des rues encore endormies. Son intelligence se tourne technique poétique l’atelier, où elle a laissé la veille de nombreuses boucles d'oreilles en suspens, à